Les fêtes riment souvent avec repas copieux et longues heures passées à table.
Ces moments de joie en famille et entre amis peuvent rapidement tourner au drame quand on rencontre des problèmes de digestion.
En effet, les repas de fin d’année, riches et pantagruéliques, ne sont pas des plus faciles à digérer, ce qui est source de fatigue. C’est ce qu’on appelle la fatigue post-prandiale ou “coma alimentaire”. Or, un organisme fatigué rencontre plus de difficultés à digérer les aliments. Bref, c’est l’histoire du serpent qui se mord la queue.
Si, la plupart du temps, une digestion difficile après un repas lourd ne doit pas inquiéter, il existe des moyens d’en réduire les symptômes.
Digestion difficile et fatigue intense : des symptômes qui vont souvent ensemble
Les troubles digestifs fonctionnels ou dyspepsie sont liés à une accumulation de toxines dans l’organisme. Ils causent des inflammations, mais aussi une baisse des défenses immunitaires et des coups de fatigue.
Les ballonnements entraînent presque toujours de la fatigue
Quand la digestion est difficile, on se sent souvent ballonné. Les ballonnements consistent en un ventre gonflé de gaz. Ces derniers résultent de l’action de mauvaises bactéries dans le côlon.
Avoir des ballonnements persistants peut provenir d’une intolérance alimentaire, d’un déséquilibre de la flore intestinale ou d’une maladie inflammatoire intestinale.
Des ballonnements chroniques entraînent presque toujours de la fatigue, notamment à cause des douleurs qu’ils provoquent.
Les diarrhées peuvent être exténuantes pour le corps
Les diarrhées sont également un symptôme fréquent d’une digestion difficile.
Quand elles persistent plusieurs jours, notre organisme s’épuise. On se sent faible et exténué.
Ceci s’explique notamment par la déshydratation et la perte de minéraux, d’eau, d’électrolytes et de glucides.
La constipation est rarement sans conséquence sur votre énergie
A contrario, la constipation, autre symptôme d’une mauvaise digestion, provoque une baisse d’énergie.
En effet, la constipation cause des douleurs intestinales lancinantes pouvant parfois empêcher le sommeil.
Les toxines, normalement éliminées quotidiennement par l’organisme, s’accumulent dans le gros intestin.
De plus, la constipation peut être une cause de stress, ce qui renforce l’état de fatigue et le dérèglement intestinal.
Pourquoi est-on fatigué lorsqu’on digère ?
Le système digestif joue un rôle essentiel dans notre organisme. Il agit sur le microbiote et les mitochondries, et ainsi sur la production d’énergie.
C’est pourquoi une digestion difficile provoque régulièrement un état de fatigue.
De manière générale, la digestion épuise environ 10% de notre énergie quotidienne à cause de la mastication, de la déglutition, de l’absorption et de la transformation des nutriments.
Votre corps doit apporter plus de sang vers votre système digestif après avoir mangé
Quand la digestion commence, l’organisme doit conduire le sang jusqu’à notre système digestif. C’est ce qu’on appelle l’hyperémie post-prandiale. Elle est inévitable.
Ce phénomène s’accompagne généralement d’un coup de barre lié à une accélération du flux sanguin dans le système digestif.
En effet, pour que la digestion s’opère, votre corps doit fournir davantage de sang pour procéder à l’assimilation des aliments.
Si plus de sang est monopolisé dans l’estomac et l’intestin, moins il y a de sang disponible pour le cerveau. C’est la raison pour laquelle vous pouvez temporairement vous sentir fatigué à la fin d’un repas.
Après un repas, votre glycémie chute après avoir augmenté, ce qui cause de la somnolence
Au moment du repas, notre niveau de glycémie augmente, puis redescend rapidement.
La brutalité et l’importance de ce pic hyperglycémique dépendent notamment de la composition du votre repas :
- qualité alimentaire du repas (sucres rapides),
- féculents très raffinés ou en trop grande quantité par rapport à la dépense physique,
- consommation d’alcool,
- alimentation pauvre en fibres.
Pour tenter de faire baisser le taux de sucre dans le sang, les cellules pancréatiques sécrètent de l’insuline. Cette production d’insuline cause une grosse fatigue. Ce phénomène s’appelle l’hypoglycémie réactionnelle.
Suite à cet épisode, votre organisme réclame du sucre pour pallier la chute énergétique.
La sérotonine libérée après un repas vous relaxe, voire vous fatigue
La montée d’insuline stimule le transport de tryptophane dans le cerveau et donc la sécrétion de sérotonine, hormone du bien-être et de la relaxation.
Troisième cause de fatigue de la digestion, la production accrue de sérotonine favorise l’endormissement et le sommeil.
De plus, notre rythme circadien marque un pic de mélatonine, l’hormone du sommeil, entre 13h et 15h, ce qui renforce la léthargie post-prandiale.
Les causes principales de la digestion difficile favorisant la fatigue
Les repas trop copieux et une alimentation déséquilibrée ou pourquoi vous êtes épuisé durant les fêtes
Lors des fêtes de fin d’année, on a tendance à manger des repas plus copieux et riches.
Or, une alimentation déséquilibrée et lourde est la première cause de dyspepsie. C’est pourquoi cette période est particulièrement propice à la fatigue.
Les festins de Noël et du Nouvel An, arrosés d’alcool, riches en graisses et en sucres, ralentissent la digestion. Votre organisme rencontre davantage de difficultés à décomposer ces aliments, ce qui mène à une malabsorption des nutriments, à des ballonnements, à des gaz et à des douleurs.
La chaîne digestive repose sur l’intervention de plusieurs organes :
- La vésicule biliaire stocke et libère la bile pour digérer les graisses. En cas de mauvais fonctionnement de la vésicule biliaire, la digestion des graisses se retrouve altérée, ce qui ralentit la digestion en général.
- L’estomac produit de l’acidité. Elle est indispensable pour activer les enzymes digestifs, indispensables pour décomposer les protéines. Un estomac insuffisamment acide nuit à la dégradation des protéines. Résultat, vous vous sentez lourd à la fin du repas.
La consommation d’alcool : votre corps a besoin de beaucoup d’énergie pour s’en débarrasser
Consommer de l’alcool, notamment pendant les repas, provoque une accumulation de toxines, difficiles à éliminer par l’organisme.
Votre corps dépense davantage d’énergie pour se débarrasser de ces toxines, ce qui le fatigue.
Les intolérances alimentaires : des sources potentielles de fatigue à étudier
Il n’est pas rare que des aliments nous conviennent plus ou moins.
En effet, chaque individu possède un organisme différent. Ainsi, on n’assimile pas tous les aliments de la même manière.
Il existe une liste d’aliments plus difficiles à digérer, sujets aux intolérances alimentaires :
- Le lait de vache : l’organisme humain est moins apte à digérer le lactose à l’âge adulte, car il possède naturellement moins d’enzymes pour assurer sa digestion. Si vous êtes intolérant au lactose, pensez aux alternatives comme le lait de brebis et de chèvre, les laits végétaux…
- Le gluten : cette protéine, présente dans certaines céréales dont le blé, est fréquemment responsable d’intolérance alimentaire, car elle est particulièrement indigeste. Cette intolérance n’est pas des plus faciles à dépister, car on trouve du gluten partout. Même si cela peut s’avérer compliqué, essayez de supprimer toutes les sources de gluten de votre alimentation pendant plusieurs jours pour voir si vous vous sentez mieux. L’incapacité de l’organisme à assimiler le gluten découle de la maladie coeliaque.
Lorsque l’on est victime d’intolérance alimentaire, on souffre généralement de difficultés de digestion, de ballonnements et de fatigue.
Certaines pathologies peuvent causer beaucoup de fatigue à la digestion
Certaines pathologies engendrent des problèmes de digestion et une forte fatigue, telles que :
- L’intestin irritable,
- Le diabète,
- La maladie coeliaque,
- Les troubles de la thyroïde,
- L’anémie,
- Un foie affaibli,
- La dysbiose,
- …
Appelé aussi colopathie fonctionnelle, le syndrome de l’intestin irritable provoque des troubles digestifs chroniques (alternance de diarrhées et de constipation, ballonnements, gaz, douleurs aiguës…) et de la fatigue. Ces symptômes se manifestent suite à l’ingestion de certains aliments. De bonnes habitudes alimentaires, une composition optimale des repas, la régulation du stress et l’activité physique contribuent à modérer l’inflammation intestinale.
Le diabète entraîne une fluctuation du taux de sucre dans le sang, ce qui est source de fatigue.
Les troubles thyroïdiens peuvent causer une réaction négative aux aliments comme les légumes crucifères.
Après un repas, il est fréquent pour les personnes anémiques de se sentir extrêmement fatiguées.
Un foie affaibli engendre régulièrement des problèmes intestinaux et de la fatigue. En effet, cet organe joue un rôle essentiel dans l’assimilation des nutriments. Il sert à filtrer les déchets endogènes et exogènes et à produire la bile. Pour un foie en meilleure santé, pensez aux cures détox.
La dysbiose résulte d’une flore intestinale déséquilibrée et/ou abîmée, c’est-à-dire que les mauvaises bactéries ont pris le pas sur les bonnes bactéries de votre microbiote. Quand la muqueuse intestinale s’abîme, elle devient perméable aux toxines et aux autres substances que le sang ne digère pas. Réparer son microbiote repose sur plusieurs facteurs : bonne hygiène nutritionnelle, consommation raisonnée d’antibiotiques…
Le stress : l’ennemi numéro 1 de votre digestion
Recevoir pendant les fêtes peut être une source de stress. On veut que tout soit parfait et que nos invités soient émerveillés, époustouflés. Cette pression peut complexifier la digestion.
De manière générale, le stress touche 9 Français sur 10. En période de stress, notre organisme sécrète davantage de cortisol et d’adrénaline qui perturbent le bon fonctionnement du système digestif. Ces deux hormones ont tendance à diminuer le flux sanguin vers l’estomac et l’intestin, ce qui va ralentir la digestion.
De plus, le stress provoque des contractions musculaires du tube digestif. À ce titre, il engendre un ralentissement de la digestion et parfois des douleurs et des crampes abdominales.
Enfin, une trop grande quantité de cortisol peut altérer la muqueuse intestinale et donc l’absorption des nutriments.
Ainsi, le stress entraîne de la dysbiose, des douleurs abdominales, des nausées, des ballonnements, mais aussi de la fatigue.
Que faire pour réduire la fatigue lors de la digestion ?
Éviter de manger trop et trop vite pour ne pas surcharger votre système digestif
Quand on mange trop d’un coup et trop vite, on surcharge notre système digestif qui a du mal à suivre.
C’est pourquoi, suite à un repas copieux, englouti en peu de temps, on se sent fatigué. Ce phénomène est fréquent durant les fêtes de fin d’année.
Pour mieux comprendre, sachez que la digestion chimique commence dans la bouche grâce aux enzymes contenus dans la salive, tels que les amylases et les lipases. Or, une mastication insuffisante nuit à l’efficacité de ces enzymes. En effet, pour qu’ils aient le temps d’agir, vous devez mâcher les aliments longtemps et efficacement.
De plus, une mastication lente contribue à libérer deux hormones : la leptine et la ghréline qui régulent la sensation de faim et de satiété.
Mâcher lentement offre le temps à l’organisme d’initier rapidement le processus de digestion, ce qui facilite la tâche de l’estomac post-repas.
Attention à l’alcool, surtout lorsqu’il est mélangé à un repas copieux
Combiner de l’alcool à un repas copieux participe à la léthargie post-prandiale.
L’alcool entraîne l’accumulation de toxines dans l’organisme, ce qui complexifie et ralentit la digestion.
Éviter de consommer des glucides et des protéines ensemble
Des repas riches en protéines, en glucides complexes et en graisses sont plus difficiles à digérer.
La combinaison de glucides et de protéines dans un même repas fatigue. En effet, les protéines sont source d’acides aminés, dont le l-tryptophane, et les glucides activent ces derniers. Or, les l-tryptophanes participent à la libération de sérotonine, une hormone aux propriétés relaxantes et a tendance à déclencher des somnolences post-prandiales.
Garder une alimentation équilibrée et riche en fibres pour faciliter la digestion
Afin de faciliter la digestion, favorisez une alimentation équilibrée et riche en fibres.
Effectivement, manger équilibré est indispensable pour :
- Mieux digérer,
- Réduire les inflammations en cas de digestion difficile,
- Diminuer la sensation de fatigue.
Grâce à une alimentation variée et équilibrée, vous fournissez à votre organisme tous les nutriments dont il a besoin : vitamines, minéraux, antioxydants, oligoéléments, acides gras essentiels…
Faites attention à vos apports nutritionnels afin d’éviter les carences, mais aussi les excès.
Si vous souffrez de dysbiose, votre corps assimile difficilement certains nutriments. Il peut être nécessaire de rééquilibrer votre alimentation pour lutter contre les potentielles carences.
En somme, rappelez-vous que votre organisme a besoin de :
- Macronutriments : protéines, lipides et glucides. Ils agissent comme un combustible, car leur synthèse permet la production énergétique.
- Micronutriments : vitamines, minéraux, oligo-éléments… Ils sont nécessaires pour déclencher la synthèse des macronutriments.
Faire du sport régulièrement évite de nombreux problèmes de digestion difficile
La pratique sportive régulière et modérée constitue l’un des meilleurs remèdes naturels pour lutter contre la digestion difficile.
En effet, le sport agit à différents niveaux pour améliorer votre digestion :
- Réduction de la fatigue, du stress et de l’anxiété.
- Stimulation de la circulation sanguine qui favorise le transport sanguin, des nutriments et de l’oxygène vers les organes digestifs.
- Stimulation du système nerveux parasympathique qui favorise la production de la salive, des enzymes et de la bile.
- Amélioration du transit intestinal et réduction de la constipation grâce aux contractions musculaires.
L’impact des exercices physiques sur la digestion dépend notamment de leur durée et de leur intensité. Privilégiez une pratique sportive régulière et modérée aux efforts intenses ou prolongés. Ces derniers peuvent avoir un effet inverse sur le système digestif.
Améliorer la digestion et réduire la fatigue grâce à un sommeil réparateur au rythme régulier
Le repos et le sommeil sont des éléments essentiels pour faciliter la digestion et lutter contre la fatigue physique.
Pour que votre organisme récupère et se régénère, adoptez un rythme de sommeil régulier en vous couchant et en vous réveillant à heures fixes.
Enfin, aménagez un cadre propice au sommeil dans votre chambre à coucher. L’environnement doit être calme, sombre et ventilé.
Quels sont les meilleurs compléments alimentaires pour réduire la fatigue due à la digestion ?
La phycocyanine : un coup de fouet naturel pour apporter de l’énergie à votre système digestif et améliorer le microbiote
Extraite de la spiruline, la phycocyanine joue un rôle essentiel sur le microbiote et le confort intestinal.
Consommer des fibres favorise le transit intestinal et la bonne digestion. Bien que bénéfiques, elles n’en restent pas moins difficiles à digérer et à assimiler par l’organisme. Pour ce faire, les fibres alimentaires doivent interagir avec des acides gras à chaîne courte (AGCC) comme l’acétate, le butyrate ou le propionate.
C’est là qu’intervient la phycocyanine qui participe au développement des bactéries productrices d’AGCC et de lactobacilles, indispensables pour booster le microbiote.
La phyco constitue un bon pré et post-biotique. Elle enrichit votre système digestif en bactéries saines.
De plus, elle possède une action anti-inflammatoire, intéressante en cas de digestion difficile.
Enfin, ce puissant antioxydant stimule le flux sanguin vers l’estomac et les intestins en boostant le taux d’hémoglobine.
Mais ce n’est pas tout, la phycocyanine agit également comme un puissant anti-fatigue.
Dans le cadre d’une dysbiose ou d’une digestion capricieuse, nous vous recommandons une cure de fond de notre Spiruline Bleue, extraite à froid et sans solvant de notre spiruline fraîche. Consommez chaque matin à jeun 2 cuillères à café de notre phycocyanine (environ 60 mg).
Quand on prend la phycocyanine à jeun, on favorise son assimilation sans qu’elle ne soit perturbée par la digestion d’autres aliments. Des résultats rapides peuvent être observés, mais pour réparer une flore intestinale déséquilibrée, nous vous préconisons une cure de 2 mois minimum. Après seulement quelques semaines, dites adieu aux ballonnements et aux gênes abdominales.
Les probiotiques : vos alliés pour refaire une flore intestinale endommagée
Les probiotiques se composent d’organismes vivants, dont des bactéries saines comme les Lactobacillus et les Bifidobacterium et certaines levures.
Faire une cure de probiotiques contribue à améliorer la digestion et la santé de vos intestins. Voici une liste non-exhaustive de leurs actions sur votre système digestif :
- Rééquilibrage du microbiote,
- Amélioration de l’absorption et de l’assimilation des nutriments,
- Renfort de la barrière intestinale,
- Soutien en cas de syndrome du côlon irritable, de maladie intestinale inflammatoire et de diarrhées liées à la prise d’antibiotiques,
- Soulagement des symptômes digestifs : gaz, inconfort digestif, ballonnements,
- …
Vous pouvez trouver des probiotiques dans certains aliments comme le kéfir, les yaourts, le kimchi, le miso ou la choucroute. En outre, vous pouvez aisément vous en fournir dans n’importe quelle pharmacie ou parapharmacie.
Les vitamines B : des vitamines indispensables à votre digestion
Les vitamines B interviennent dans le métabolisme énergétique, c’est-à-dire dans la conversion des macro-nutriments (protéines, glucides, lipides) en source d’énergie.
De plus, elles favorisent le transport du sang vers les intestins et l’estomac au moment de la digestion grâce à leur action positive sur la production de globules rouges.
La vitamine B1 ou thiamine aide à maintenir un métabolisme sain et une bonne digestion. En effet, elle intervient dans la sécrétion d’acide gastrique, indispensable à la décomposition et à l’assimilation des aliments et de leurs nutriments. Enfin, elle stimule le foie et facilite l’assimilation de l’alcool.
Vous en trouverez naturellement dans les céréales complètes, les légumineuses, les fruits à coque, le poisson et la viande de porc.
La vitamine B2 ou riboflavine participe au catabolisme des acides gras et de certains acides aminés. Elle est également indispensable à la transformation des macronutriments en énergie. Enfin, son action antioxydante permet de réduire les dommages causés par le stress oxydatif sur les tissus et cellules du système digestif.
Certains aliments contiennent naturellement de la vitamine B2 tels que les oléagineux, les légumes verts et les produits laitiers.
La vitamine B3 ou niacine intervient dans la conversion des macronutriments en énergie et protège la paroi du tube digestif.
On en trouve dans la viande, les oléagineux, les céréales complètes et les légumineuses.
Pour garantir une bonne digestion, il importe de veiller à ses apports en vitamine B6 ou pyridoxine. Effectivement, cette vitamine favorise la sécrétion d’acide chlorhydrique dans l’estomac. De plus, elle contribue au métabolisme des protéines, des acides aminés et des glucides en énergie, à la régulation de la glycémie et à la fixation du magnésium.
Les aliments riches en vitamine B6 sont notamment les poissons gras, le foie de bœuf, la volaille, les céréales enrichies, les légumes verts et certains fruits (papayes, oranges…).
Indispensable au maintien de l’équilibre du microbiote intestinal, la vitamine B8 ou biotine permet le métabolisme des macronutriments en énergie et la régulation de la glycémie.
On la trouve principalement dans les œufs, les oléagineux et les graines, les poissons gras…
Enfin, la vitamine B12 ou cobalamine favorise la décomposition des acides aminés et des acides gras pour encourager une digestion normale. Veiller à ses apports garantit la bonne santé du tractus gastro-intestinal.
Vous en trouverez, par exemple, dans la viande, les volailles, le poisson et les produits laitiers.
Le fer : trop souvent sous-estimé et pourtant essentiel pour lutter contre la fatigue
L’épuisement et la fatigue constituent les symptômes les plus évidents d’une carence en fer.
Ainsi, pour lutter contre la fatigue, prêtez attention à vos apports en fer.
Si la viande rouge, la volaille, les fruits de mer et les poissons gras en sont une source naturelle, une cure de spiruline peut contribuer à vos apports journaliers en fer. L’avantage du fer contenu dans la spiruline est qu’il provient d’une source végétale, mais est néanmoins hautement assimilable.
La vitamine C : la plus populaire des vitamines reste une valeur sûre pour vos digestions difficiles
La vitamine C contribue à modifier les bactéries intestinales, car elle augmente les bonnes bactéries au détriment des mauvaises bactéries. Ses effets anti-inflammatoires améliorent la santé de vos intestins.
On préconise une supplémentation en vitamine C aux personnes victimes de maladies inflammatoires de l’intestin, telles que la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse.
Vous pouvez en trouver naturellement dans certains fruits et légumes comme les :
- Agrumes (oranges, citrons, pamplemousses),
- Kiwis,
- Fraises,
- Tomates,
- Poivrons,
- Brocolis,
- Choux,
- …
La camomille : une plante délicieuse en thé qui peut réduire vos maux d’estomac
Si la camomille favorise le sommeil, cette plante aide aussi à réduire les maux d’estomac, les nausées et les coliques.
Vous pouvez la consommer sous forme d’infusion.
Le gingembre : une chaleur bienvenue lorsque votre système digestif souffre
Depuis toujours, la médecine asiatique utilise le gingembre pour ses effets positifs sur le système digestif. Cette racine contribue à soulager certains symptômes tels que les maux d’estomac, les nausées et les vomissements.
Vous pouvez râper du gingembre frais dans vos boissons ou sur vos plats, mais également le consommer sous forme de complément alimentaire.
Le charbon végétal activé : un essentiel pour purifier son système digestif
Produit à partir de bois ou de noix de coco, le charbon végétal possède un pouvoir absorbant intéressant.
Ce remède naturel est efficace pour :
- Lutter contre les gaz intestinaux responsables de flatulences et de ballonnements,
- Emprisonner les métaux lourds et les bactéries,
- Désintoxiquer l’organisme en cas d’indigestion ou d’intoxication alimentaire,
- Réguler le transit intestinal en cas de diarrhées, de constipation ou de fermentation intestinale,
- Soulager les brûlures d’estomac et les reflux gastriques.
Le charbon agit telle une éponge. C’est pourquoi il convient de le consommer à distance de la prise de médicaments pour éviter toutes interactions.
Le psyllium : des fibres laxatives pour lutter contre la constipation
Vous êtes sujet à la constipation ? Un transit intestinal paresseux engendre de nombreux désagréments : douleurs abdominales, gaz, fatigue, stress…
Pour lutter contre la constipation, pensez au psyllium, un laxatif naturel.
Riche en fibres, le psyllium absorbe l’eau contenue dans les intestins, ce qui rend les selles plus compactes et volumineuses. Ces dernières seront ainsi plus aisément évacuées.
Conclusion
En somme, la fin d’année avec ses repas festifs et généreux s’avère souvent éprouvante pour notre système digestif.
Rapidement, un cercle vicieux se met en place. En effet, une digestion difficile engendre de la fatigue et un organisme fatigué entraîne une diminution de la digestion des aliments et de l’assimilation des nutriments.
Cependant, les désagréments post-repas ne sont pas inévitables en adoptant de bonnes habitudes : pratiquer une activité physique modérée et régulière, bien dormir, limiter sa consommation d’alcool, éviter de consommer simultanément glucides et protéines…
Bien évidemment, soulager et contourner des problèmes de digestion passe aussi par le contenu de son assiette. On mise sur une alimentation équilibrée, source de fibres alimentaires, on mange lentement et en pleine conscience.
Enfin, il existe des remèdes et compléments alimentaires naturels pour prévenir les somnolences postprandiales et les complications intestinales tels que la phycocyanine, les probiotiques, certaines vitamines, le fer, le charbon, le gingembre, le psyllium ou la camomille.